Après la confession

Si vous oubliez d’accomplir votre pénitence, faites-le dès que vous y pensez. Vous ne savez plus quelle pénitence le prêtre vous a donnée ? Pas de panique ! Choisissez vous-même une pénitence qui vous semble adaptée et mentionnez-le dans votre prochaine confession. Mais le sacrement est de toute façon valide et vos péchés ont été pardonnés. Il en va tout autrement lorsqu’on néglige d’accomplir la pénitence par paresse ou par indifférence. Mais c’est très peu probable, car cela témoignerait d’un manque d’estime envers le sacrement, de sorte qu’on pourrait s’interroger sur la validité de la confession. Les prêtres veillent généralement à ce que les pénitents puissent accomplir la satisfaction demandée. Si vous estimez que la pénitence qui vous a été donnée est trop difficile ou inappropriée – trop indulgente ou trop sévère – vous pouvez éventuellement en demander une autre.

Le fruit le plus savoureux de la confession est la réconciliation avec Dieu, qui pardonne les péchés. Ses autres fruits sont la réconciliation avec l’Église, le recouvrement de l’état de grâce (dans la mesure où il avait été perdu), la remise de la peine éternelle (s’il y avait des péchés mortels) et d’une partie ou de toutes les peines temporelles. La confession remplit notre conscience de paix et de sérénité, nous réconforte et nous renforce spirituellement.

Dans le Compendium du Catéchisme de l’Église catholique (n° 305), on peut lire : « Tout fidèle ayant atteint l’âge de raison est tenu à l’obligation de confesser ses péchés graves au moins une fois dans l’année et, de toute façon, avant de recevoir la Communion. » L’Église fixe ainsi un minimum. Mais rien n’empêche de se confesser plus souvent ! Si nous souhaitons progresser dans notre vie chrétienne, il est vivement recommandé de se confesser régulièrement, par exemple à l’occasion des grandes fêtes ou une fois par mois, voire toutes les deux semaines, comme le pape François.

Examiner sa conscience chaque jour avant d’aller se coucher est la meilleure préparation à la confession. Il n’est pas nécessaire d’y consacrer beaucoup de temps : trois minutes sont généralement suffisantes. Dans un esprit de prière, nous nous remémorons notre journée : nos actions, nos paroles et nos pensées. Nous remercions Dieu pour toutes les bonnes choses, lui demandons pardons pour le mal que nous avons fait et lui demandons son aide pour nous corriger. Le plus important est la contrition : demander sincèrement pardon ! Grâce à cet examen de conscience quotidien, nous apprenons à mieux nous connaître et découvrons ce qui nous conduit au péché, les faiblesses que nous devons combattre et les vertus que nous devons davantage pratiquer.